Plastir n°34 – 03/2014

VISION TRANSDISCIPLINAIRE DE LA LOGIQUE DYNAMIQUE DU TIERS INCLUS CONTRADICTOIRE

Claude PLOUVIET est  spécialisé en médecine physique et en réadaptation. Il a parallèlement suivi plusieurs cursus universitaires en ethnologie et en linguistique en Sorbonne. Son approche, très éclectique, le conduit rapidement à dépasser la logique binaire pour s’intéresser à la logique ternaire, et particulièrement à la notion lupascienne de tiers inclus contradictoire, s’opposant au principe du tiers exclu classiquement utilisé en logique formelle. Cependant, son approche transdisciplinaire ne se contente pas de passer en revue les différentes théories ternaires et d’inclusion du tiers, prenant comme base celle de Stéphane Lupasco, mais elle les relativise en les mettant en lien tout en les approfondissant par paliers successifs, à l’appui de citations, d’équations et d’une riche iconographie à l’image du « Ceci n’est pas une pipe » de Magritte ou de ce magnifique détail du reflet de « Narcisse ». Sont ainsi tour à tour abordés dans ce texte issu d’une présentation de l’auteur au séminaire Mésologiques de l’EHESS, les bases de l’auto-organisation selon les travaux de Lehn et le principe d’énaction de Varela, celles de la tiercéité de Pierce, de la complexité de Morin, du principe d’affordance de Gibson et de médiance de Berque, l’apodictique de Legendre et l’acculturation de Bastide, la médiologie de Debray ou encore la philosophie de Kitaro. Claude Plouviet cherche donc le dénominateur commun à toutes ces approches, et de toute évidence trouve en Lupasco, l’homme (physicien et épistémologue à la fois) qui a su ouvrir un champ considérable à la dynamique antagoniste, à sa logique énergétique et quantique, à son versant homogénéisant et hétérogénéisant, à ses capacités de potentialisation et d’actualisation, à ses conséquences quant à la sphère psychique et enfin à l’éclosion d’un troisième terme logique, l’état T, à même de remettre en cause à la fois l’absoluité de la logique identitaire ou du principe de non-contradiction et celle du principe d’exclusion de Pauli. Comme nous l’avions relevé dans « L’ère des plasticiens », l’auteur montre combien le trajet de Lupasco est exemplaire à ce titre, faisant de ce contemporain de Bachelard et de Merleau Ponty, un acteur majeur de la transdisciplinarité. Ce sera le cas, à des degrés divers, de l’ensemble des penseurs non réductionnistes que Claude Plouviet nous présente tour à tour par le biais des concepts originaux dont ils sont à la source : celui de valeur linguistique de de Saussure basé sur l’interrelation entre la valeur, le signifié et le signifiant et où le signe est pris globalement en considération ; celui d’auto-organisation de Jean-Marie Lehn considérant la complexité de la combinaison moléculaire (illustrée par le « vide-plein » du tableau de Mendeleïev) et supramoléculaire (constitution des briques du vivant à partir des éléments chimiques élémentaires) ainsi que les notions d’information puis d’auto-organisation qui en découlent dès le niveau cellulaire, analysé par l’autre bout par le neurobiologiste Francisco Varela dont l’éclosion du concept d’énaction dépasse le dualisme sujet-objet et corps-esprit ; celui aux forts accents Lupasciens de Nishida Kitaro et de « son monde des choses en constante interaction » ou de « sa logique de l’identité de contradiction du soi »; celui du musicien Di Scipio prenant acte de la théorie du chaos et de la dynamique non linéaire dans ses compostions, ce donnant la théorie de l’émergence sonologique; en littérature, ceux d’Hermann Hesse à propos de Siddhartha ou du poète Yves Bonnefoy à propos des dialogues du « Passeur »; en peinture, ceux de l’art abstrait de Matthieu, « des ruptures mystérieuses » de Magritte, qui selon Plouviet matérialise implicitrement le tiers inclus, ou encore du fameux chef-d’œuvre du Greco « L’enterrement du comte d’Orgaz » dont l’analyse minutieuse conduit à mettre en lumière la juxtaposition de deux mondes : réel (signifiant) et virtuel (signifié), et de l’âme comme tiers inclus. On peut encore citer à ce titre l’univers de la Khora de Derrida; la théorie des catastrophes de René Thom; la nature relationnelle de l’identité selon l’anthropologue Pierre Legendre, auteur de « Dieu au miroir » (illustré par « Narcisse » dans le texte); l’acculturation de de l’ethnologue Roger Bastide; l’approche médiologiste de Régis Debray dont l’entre-deux bouscule notre acception de l’origine et de la fin ou de la périphérie et du centre, et celle, mésologique d’Augustin Berque considérant que la relation de l’entre-deux est motrice par elle même et définit un écoumène où les éléments sont bifaces (physiquement présents tout en étant relatifs) et les hommes intimement liés à leur milieu. L’auteur en appelle enfin au poète Edouard Glissant dont la pensée universelle du tout-monde et de la créolisation veut contrebalancer le tiers-social post-colonial des Antilles françaises état dont l’acculturation se serait déroulée comme un tiers inclus contradictoire qui aurait cherché à se sortir du gouffre en niant l’anéantissement total : un pôle survit… Polarité dont on voit à travers tous ces exemples qu’elle ne peut être efficiente sans être reliée à un système que Claude Plouviet qualifie d’inter-identitaire. Propriété fondamentale issue de la révolution quantique et de la vision tri-dialectique de Stéphane Lupasco partagée par tous les chercheurs cités et élargie à la notion transdisciplinaire de niveaux de réalité par le physicien Basarab Nicolescu. L’auteur concluera dans ce sens en émettant l’hypothèse que le passage du binaire au ternaire ne serait peut-être qu’une étape « sur le chemin vers une vison ‘multinaire’ ou ‘infinaire’ constituée d’infinies interactions simultanées, parsemée de catastrophes (au sens Thomien) simultanées, d’infinités de tiers inclus ou d’infinités d’infinis inclus, d’infinités d’homogenéisations et d’hétérogénéisations, de dynamique de vie, émergence de l’humanité, ou de la non humanité, de mondes de mondes… », avant d’ajouter prudemment : « Mais l’esprit humain en est-il capable ? »

LA FORÊT INVISIBLE

Augustine LEUDAR est un artiste-chercheur spécialisé dans la 3D, les hologrammes audio et les illusions soniques. Il crée des installations immersives qui étonnent, induisent en erreur et enchantent les spectateurs. Caractérisé par un sens de l’humour surréaliste, il crée sans cesse de nouveaux mondes et des situations « augmentées » par la présence de speakers ou de microphones cachés intentionnellement disséminés dans n’importe quel espace, du recoin le plus exigu à des étendues de région boisée entières. En 2010, l’auteur a créé « La plus grande promenade du monde » – installation à canaux soniques multiples liée au Projet d’Eden à Cornouailles. Cette installation sonique appelée « Des Biomes la nuit » a couvert plus de 4 acres de forêt tropicale humide d’intérieur. Le travail d’Augustine Leudar a été exposé et « joué » internationalement. Il a notamment donné lieu à des installations et des performances à la Galerie nationale de la République tchèque, à AriaArt, Galerie en Florence, aussi bien qu’au Pérou et à travers tout le Royaume Uni et l’Irlande. Une installation permanente, créée avec le Théâtre « Mystère Sans fil », est exposée dans l’American Folk Park d’Ulster dans l’Omagh en Irlande du Nord. L’auteur aime travailler sur de sites spécifiques et a notamment collaboré avec Glastonbury Shangri-la pour créer un environnement sonique immersif et onirique dans « Les Allées » couvrant des surfaces de plusieurs acres. Il a aussi collaboré avec plusieurs compagnies théâtrales dans le but de monter des installations partout, des parcs publics aux piscines abandonnées. Augustine a reçu un « airplay » de la radio BBC1 (John Peel), de l’exposition d’Arts de la BBC2 et de la BBC d’Ulster. Il est également l’hôte du radioshow de musique expérimentale intitulé « A travers le Miroir ». Vivant actuellement en Irlande, Augustine Leudar conduit ses recherches sur les signaux électriques complexes émis par les plantes et le son spatial (spatial audio) au Centre de Recherche d’Arts Sonique de la Queen’s Université de Belfast. Il nous présente pour PLASTIR et en exclusivité pour les pays francophones deux volets de son approche. Le premier présente l’originalité du projet dans son ensemble, et le fait que bien que plusieurs auteurs ou projets aient essayé de convertir les signaux bioélectriques des plantes en messages visuels, sonores ou soniques par divers moyens artistiques, peu ont su développer les méthodes adéquates pour rendre tangible le monde silencieux et caché des plantes, et plus encore, le transposer à l’échelle des grands espaces comme les champs forestiers. Le second décrit et illustre dans ses moindres détails l’expérience live elle-même, autrement dit l’installation sonique dans la forêt qui s’est transformée en événement public lors du festival de Tournesol en août 2013. Cet évènement a duré trois jours et a couvert approximativement un acre de jeune région boisée à feuilles caduques. Cette installation, spécifique à ce site, a consisté en une composition audio à canaux multiples, comprenant des électrodes capables de convertir les signaux électriques émis par quatre arbres en sculptures soniques interactives intégrant des microphones cachés. Avant de nous présenter la vidéo de cette installation et les réactions enchantées du public dans cette forêt de sons qui répond instantanément à leurs stimulations (notamment tactiles), l’auteur nous montre, à l’aide de détails techniques, comment cette installation a été créée et discute les aspects esthétiques liés à cette composition comme la spatialisation du son et certains des processus créateurs impliqués dans sa production. Cette démonstration prouve, si besoin en était, le degré de sensibilité élevé des végétaux et leur capacité à percevoir au moins un niveau d’information et à communiquer. Débat actuellement relancé dans la communauté scientifique et éthologique qui s’intéresse de très près à ces capacités de communication intra- comme inter-espèces encore largement sous estimées. La vidéo montrant la réaction du public à l’évènement est consultable sur le site suivant: http://vimeo.com/72694187

PLASTIR, C’EST ECRIRE, MAIS ECRIRE, EST-CE PLASTIR UN PEU ?

Jean-Pierre DESTHUILLIERS, ‘aéronaute’ de formation, est sociologue, humaniste, philosophe, et sans doute poète avant tout. Comme nous l’avions précédemment présenté, il a co-créé le Pont de l’épée, La Jointée et plus récemment le site littéraire Adamantane riche en créations poétiques contemporaines. Et ce talent de fin analyste de la langue et du langage, nous l’avions récemment découvert dans PLASTIR 30, 03/2013 où il traitait fort à propos de « la plasticité de la langue » au sens propre comme au sens figuré. Travail de plastisseur auquel il s’est attelé coûte que coûte par une exérèse d’ordre chirurgicale touchant autant l’organe – sa fonctionnalité linguale et sub-linguale, sa phoniatrie, sa psychomotricité – que la langue maniée – notre belle langue française, son aura, sa complexité, sa neurosémantique –. Or, c’est de cette langue plastie qu’il s’agit naturellement chez le poète, mot tombé en désuétude, mais que nous souhaitons réhabiliter. Et Jean-Pierre Desthuilliers l’a tout de suite compris au travers de notre revue PLASTIR et de l’action conduite par M-W Debono pour faire intégrer un concept de plasticité qui soit véritablement d’ordre épistémique. Plus encore, il l’a traduite de façon littérale – les plastisseurs, bâtisseurs ou pétrisseurs s’opposant aux plasticiens acteurs de la plasturgie chirurgicale et/ou industrielle et ainsi nommées au même titre que les artistes – et littéraire dans sa propre acception de la poécriture et sa remarquable analyse de la plasticité de [et dans] la langue. C’est pourquoi, nous avons souhaité publier à titre posthume – l’aède nous ayant récemment fait faux bond –, cet article qui était à l’origine destiné à la postface de la récente publication du livre « Ecriture et Plasticité de Pensée ». De fait, il pourrait être assimilé à une critique ou une note de lecture très fouillée de ce dernier, dont le titre initial était « Plastir, c’est écrire » (ce qui explique son titre), mais en réalité dépasse largement ce cadre, ne se contentant pas d’analyser l’œuvre, mais la partageant – de poète à poète –, en décelant toutes les subtilités, s’en amusant, les retournant, les juxtaposant, les plastissant à foison, ouvrant au voyage, montrant la véritable nature de la plasticité des écritures. Ainsi, nous décline-t-il avec clarté les trois variétés du concept d’écriture : 1/ comme système de notation visuelle et mutimodale, 2/ comme art et technique d’assemblage de mots et de symboles et 3/ comme capacité psychomotrice acquise au cours du temps, et l’enchâssement des écritures qui en découle. Chaque niveau décrit implique un accés privilégié à la connaissance : alphabetisation, communication ou civilisation de l’image, particulièrement importante à l’ère du numérique et dans le contexte de la cyberculture que nous traversons tous. Jean-Pierre Desthuilliers, corroborant pleinement l’essai de MWD, y décrit la grande plasticité des écritures (écriture manuscrite, écriture poétique, écriture cursive, écriture plastique, écriture héraldique, écriture HTML, écriture musicale, écriture idéographique, et enfin écriture rectoversée en référence à l’approche du peintre De Caso (PLASTIR 13, 12/2008), et son interaction étroite avec la plasticité mentale de l’écrivain. « La plasticité mentale du lecteur combinée à la plasticité psychomotrice du scripteur permet de merveilleux ajustements, qui pour moidépassent en ampleur ceux que nous vivons dans l’emploi oral de notre langue » dit-il ainsi. Mieux encore, JPD prolonge certaines des réflexions de MWD sur la plasticité de pensée, sur la pensée sans langage et l’oubli des langues, sur les synesthésies « donner à voir des mots pensés et à penser des mots esquissés », l’iconoplastie et plus généralement sur son affirmation première : « Plastir, c’est écrire », impliquant une activité modelante (ou plastirante selon ses propres dires) totalement novatrice du fait d’écriture, et affirmant, fait d’importance, « la continuité du matériau plasti ». Cette continuité globale serait sous tendue par l’opposition entre la discontinuité de l’écriture et la fluidité continue de la parole ou de la vocalisation. Elle est illustrée par l’exemple ‘du dicteur et du greffier’, ce dernier replastissant « avec ses discontinuités natives un matériau sonore qu’il a perçu sans discontinuités ». Enfin, JPD aborde en Robinson Crusoë le versant poétique de l’essai à propos de St John Perse et des écritures archipéliques de Glissant abordées dans le chapitre « L’écriture comme épreuve de soi », chaque île visitée (respectivement celles de la plasticité, de la découverte, de la complexité et de la création) étant le prétexte d’une création poétique, couchée là, et d’un voyage émouvant au travers de l’œuvre comme du récit.

ADONIS ET LE SOUFISME : COMMENT PENSER AUTREMENT LE RENOUVELLEMENT POÉTIQUE ?

Bénédicte LETELLIER est maître de conférences en littérature comparée à l’Université de la Réunion, spécialisée dans les littératures arabes et le soufisme ainsi que membre du Centre International de recherches et d’études transdisciplinaires. Elle dirige le département des langues et civilisations orientales (Maison des Langues) depuis 2011 et a récemment publié « Penser le fantastique en contexte arabe », Ed. Champion (Paris, 2012). Cet ouvrage recontextualise la notion de fantastique selon les traditions occidentales et orientales. Dans le premier cas, elle est parfaitement bornée, admettant une fonction révélatrice (Aymé, Pellerin) et une critique orientée, tandis que dans le second, c’est une notion quasi abstraite ou tout du moins marginalisée. Cependant, les nouvellistes tels Tâmir, Naşr ou Tûbyâ et les critiques arabes contemporains envisagent aujourd’hui une pensée du fantastique. L’auteur a récemment publié plusieurs contributions sur ce sujet telles que: « Théories occidentales et textes arabes » & « Fantastique et réalisme chez Franz Hellens et Albert Cossery : figures paradoxales du rêve » (Les Cahiers du Gerf, Iris, n°26, 2004); « Penser l’incomparable« , Actes du colloque Les Nouvelles Voies du comparatisme (Cahier voor Literatuurwetenschap, Ed. H. Roland & S. Vanasten, Gand : Academia Press, 2010); « Des univers infinis : jusqu’où lire le roman arabe contemporain ?« , LiCarC (Littératures et Cultures Arabes Contemporaines); « En-deçà et au-delà des limites » (Revue internationale collection « Classiques Garnier » n°1); « La fable mystique et la physique quantique » (TrOPICS « Fictions et sciences » n°1, 2013) ; « Le roman d’un auteur à deux têtes : Jâbrâ et Munîf, Un Monde sans carte » (Revue canadienne de Littérature comparée, 2013). C’est donc tout naturellement qu’elle aborde la poésie d’Adonis et son rapport intime avec le corps : »L’en-vers du corps dans la poésie d’Adonis ou le corps soi-disant » (Travaux & Documents, sous la direction de G. Fois-Kashel et M. Arino, 2008) et le soufisme. C’est de ce lien et de ses impacts sur un renouvellement possible de la parole poétique dont elle nous parle ici, montant que si Adonis est sans conteste l’artisan de ce renouvellement, cela passe par une critique positive de la culture arabe visant à rétablir les liens perdus entre la poésie, le sacré et le mythe. Très tôt dans son œuvre, le poète témoigne de sa quête spirituelle tandis que le philosophe suscite le dépassement des frontières littéraires. Dans « Les métamorphoses du Sakr », il délivre un témoignage majeur sur le devenir et l’expérience poétique du voyage imaginaire à travers l’Andalousie. Le poète de la métamorphose, ainsi nommé par Masson, dépasse allégrement l’esthétique et la métaphore pour se concentrer sur la transformation. Pour Adonis, « c’est l’imaginaire, le rêve, l’inconnu, le mythos qui doivent être la source de [l’urgence poétique] », nous rappelle Bénédicte Lettellier pour qui cela conduit irrémédiablement à une remise en question salvatrice, à une prise de conscience de la valeur mystique de sa relation au monde et finalement à une métamorphose. Qui plus est, l’apport du soufisme paraît évident après la démonstration d’Adonis qui la compare au surréalisme de Breton. Dans les deux cas, l’acte poétique est pregnant dans l’accès à la connaissance de l’invisible comparé aux raisonnements logicodéductifs, à la différence près que le soufisme implique le corps et l’esprit, autrement dit la posture dans son intégrité. L’auteur y décrit, avec force exemples et citations, une phase dite de perplexité, suivie d’une phase de transformation effective requiérant l’imagination créatrice du sujet : une transcréation « donnée comme l’autre nom de la poésie par Adonis », « une forme d’existence à la fois singulière et totale » ou « un déchirement continu », et enfin d’une phase d’ouverture vers l’altérité. Si on peut oser une comparaison, l’incarnation de l’esprit (embodiement) observé dans les cultures extrêmes orientales et réactualisées par des chercheurs comme Francisco Varela pourrait correspondre à ce parcours et mener, sinon à l’extase, à un renversement, à un mouvement de l’être entier vers cette nouvelle identité poétique.

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